jeudi 11 novembre 2010

Novembre


Dame brune,sans foi ni fortune
Je me laisse bercer par tant de grâces
Derrière vos volets,je vous devine
Et mes sens n'ont de cesse d'être avec vous,
Quand de votre pas alerte
Je vous vois promener le médor
Médisant ce canin, fort de sa truffe
Maudissant de ne point pouvoir sentir vos bas
Vos dessous affriollants,parfois,ma hampe tressaille
Comme vos pommes qui pointent sous votre armure,
Non de nos ébats futurs ,mais de ce novembre annoncé.

Dame brune, vous par qui mon allusion, ne faisiez que me fuir
Je suis en disgrace,guerre lasse, combat perdu
Attendre votre main tendu, je me languis de vos hanches pleines
Mes sens sont en suspend d'un rendez-vous
Un simple geste sera pour moi la plus belle caresse
Me déposer sur vos lèvres gercées, amours glacées
Réchauffera votre cour ,plus alerte, de notre amour,s'évacuer
Les derniers rayons de l'astre se perdent dans l'imaginaire
Dernières batailles au travers de cet arbre effeuillé,
Glissons nos corps sur ce tapis duveté, de tant de cris d'automne
De gémissements, feulent à volonté, novembre se couche à mes cotés.

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