dimanche 23 janvier 2011

Les femmes damnées (Charles Beaudelaire)

Le formidable poème de Beaudelaire « les femmes damnées » mis en musique par Damien Saez.
Sombre, lugubre ,les mots juste à la perfection…
Envoûtant !
Joli week-end…

mercredi 12 janvier 2011

Signature mélancolique

Je te signe d’un trait mélancolie
Sans soucis dans ma vie, et tu vis
Tu luis au dehors sous la lune, amertume
Sous la lagune, tu es l’aurore des abysses
Je prends source dans tes veines et m’éveille

Je te signe d’un trait mélancolie
Dans la crypte de ma bouche, farouche
Tu vibres tectonique, insidieuse et radieuse
Sur la joue coule une perle décatie
Je prends source dans ton cœur et m’instruit

Je te signe d’un trait mélancolie
Elle m’égaye avant le rossignol ce printemps
Le temps s’est arréter et l’horloge a gémis
Tenter d’aggriper les roseaux du marécage
Je prends source dans ton âme et surgit

Je te signe d’un trait mélancolie
Tutoyer les galets de la plage à l’écume
Le goéland frole mon crane, je lévite
Un pas et l’océan s’ouvre à moi
Je prends source dans tes entrailles et revît…

jeudi 6 janvier 2011

Ange et démon


                                        L'ange est en moi, il dort d'un sommeil d'enfant,
                                                     L'on croit que c'est étrange
                                                          Et que c'est le néant
                                   Esquivant un instant la tétée, la mamelle de maman ;
                                       Se réfugie dans les songes d'un zébulon ailé
                                                        Frôle la voûte étoilée
                                         Se laisse bercer de tant d'illusions assoiffées
                                              De ce fil du temps qu'Ariane ait tissé.

                                   Le démon est en moi, il dort dans les cryptes sibyllines
                                                  L'on croit que c'est abstrait
                                 Et qu'un pinceau malfaisant d'un peintre l'ait pastiché
                                  Bannissant l'existant , tirant la queue de Belzébuth ;
                                Se réfugie dans les méandres d'un magma incandescent,
                                          Frôle la main du diable, tristes ripailles ! ...
                                        Se laisse attirer par tant d'actions pisseuses
                                 De ce fil du temps qu'un taquin révolté m'ait octroyé !