Je la vois enveloppée dans son linceul blanc
Elle monte doucement sautant un à un les obstacles
Toisant les dunes et les champs
Couvrant lascivement de sa froideur
Son souffle à faire glacer mon sang.
Couleur uniforme sans équivoque dans sa forme
Dressant les moindres recoins de mon corps
Embuant ma vue, lâchant de ma bouche
Ces volutes de fumée
Au moindre tressaillement de mes membres.
Tu parcoures mon échine, m'irradie de ton haleine froide
Ne me laisse pas le moindre répit pour ne plus
Sentir le corps du temps, la valse du vent
Qui s'en vont perpétuellement !
Hors de mes yeux, ruisselle cette rivière en pleurs.
Brume d'hiver, montante, déclinante
A la couleur d'une pierre, d'une dalle
Froide et pénétrant mon corps imbu de cette lumière
Reste à trouver le chemin, une clairière
Sortant enfin de ces ténèbres, me laisse respirer ce temps d'hiver.
Un poème dans l'air du temps...
RépondreSupprimerBon réveillon de saint-Sylvestre
joli ce texte...
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